DEUX TYPES DE FACTEURS FAVORISENT L’AUGMENTATION DU LDL-CHOLESTÉROL CIRCULANT DANS LE SANG.
Les facteurs alimentaires
Il s’agit principalement d’une consommation excessive de graisses « saturées » c’est-à-dire essentiellement les graisses animales présentes dans les viandes grasses, la charcuterie, les graisses laitières (beurre, crème, fromage). Également certains acides gras « trans » principalement présents dans des produits industriels notamment de biscuiterie, avec souvent l’intitulé « graisses végétales hydrogénées ».
Les facteurs génétiques
– Il peut s’agir d’une véritable maladie génétique : l’hypercholestérolémie familiale avec des niveaux de LDL-cholestérol presque toujours > 2 g/l, et qui est transmise par un des deux parents (exceptionnellement les 2). Cette forme est à l’origine des hypercholestérolémies les plus sévères avec un risque élevé d’atteinte cardiovasculaire. Elle doit donc être diagnostiquée et corrigée tôt dans la vie.
– Beaucoup plus souvent il s’agit d’une simple prédisposition génétique qui va s’exprimer notamment en présence d’une alimentation non optimale.
– Plus rarement les hypercholestérolémies peuvent être secondaires à une autre maladie (thyroïde, voies biliaires, reins) ou à certains traitements (contraceptifs œstroprogestatifs, certains traitements anticancéreux ou contre l’infection VIH…).
Quel régime anti-cholestérol adopter ?
Pour rééquilibrer son alimentation et faire baisser son taux de mauvais cholestérol, il y a plusieurs choses à mettre en place.
Etape 1, on limite :
- les grignotages sucrés (confiseries, sucre, boissons sucrées)
- les produits très gras (fritures, panures, beignets et huiles de cuisson, plats fromagés, feuilletés)
- l’alcool (vin, bière, champagne…) à 2 verres maximum et pas tous les jours
- la consommation de viandes rouges : Abats (cœur, foie, rognon), boudin noir/blanc, bœuf (bifteck, entrecôte, faux filet, rosbif), canard (aiguillette, magret, fumé…), agneau, mouton, charcuterie (saucisse, saucisson, pâté..), viandes confites, cordon bleu, escalope milanaise, nuggets
- la consommation d’œufs : 4 œufs par semaine maximum
- les plats préparés
Etape 2, on favorise :
- les huiles végétales : tournesol, olive, colza
- les crustacés
- les poissons gras riches en oméga 3, 1 à 2 fois par semaine : saumon, thon, sardines, maquereau…
- les légumes à chaque repas : en crudités (salade, tomates, concombre…) et/ou cuits
- les aliments complets : pain complet, riz complet, pâtes complètes…
On modifie sa façon de cuisiner : on privilégie la cuisson au grill pour les viandes et poissons, vapeur ou en autocuiseur pour les légumes. On évite de cuisiner au beurre ou avec des graisses animales type beurre, saindoux…
Etape 3, je pratique une activité physique :
De nombreuses recherches ont pu démontrer les bienfaits que le sport peut apporter dans la réduction du “mauvais” cholestérol. Les sportifs réguliers ont des taux de “bons” cholestérols jusqu’à 30% plus élevés en comparaison avec les personnes sédentaires. L’activité physique peut être celle de votre choix (vélo, course à pied, natation) tant qu’elle est régulière puisqu’il faut au moins 3 mois d’exercice hebdomadaires pour constater une amélioration de votre taux de cholestérol LDL. Même si l’intensité de l’exercice physique est importante, la quantité dans le temps a des effets encore plus bénéfiques pour votre santé.
Retrouvez plus d’informations sur : https://www.fedecardio.org/je-m-informe/maitriser-son-taux-de-cholesterol/